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Item type | Location | Call Number | Status | Date Due |
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E-Book | AUM Main Library | 142.7 (Browse Shelf) | Not for loan |
INTRODUCTION -- Section I. Elaboration de la notion d’imagination dans la réflexion husserlienne -- Chapitre 1. La définition de l’imagination par Husserl : l’originalité fondamentale et les nombreux points d’hésitation -- Chapitre 2. Resserrement du concept d’image autour de l’idée d’une présence intuitive directe -- Section II. Fécondité de la phantasia : le « comme-si » en tant qu’enrichissement de notre expérience -- Chapitre1. Image, contemplation esthétique et épochè -- Chapitre 2. Les possibles. -- Chapitre 3. Les essences -- Chapitre 4. Autrui -- Section III. L’émergence de l’imaginaire dans les profondeurs du réel -- Chapitre 1. Les fantômes de la perception -- Chapitre 2. Les profondeurs du réel : le royaume des Mères -- Chapitre 3. Les analogies -- Chapitre 4. Les esquisses -- Chapitre 5. Le moi transcendantal peut-il être une origine flottante ?- CONCLUSION -- BIBLIOGRAPHIE -- INDEX NOMINUM -- INDEX RERUM.
Cette étude a pour objet la conception husserlienne de l’imagination ainsi que son lien essentiel avec une radicale subversion de la notion de réalité. L’une des audaces remarquables de la philosophie de Husserl tient dans sa définition de l’image comme intuition c’est-à-dire comme capable de fournir un remplissement de la visée. Est ainsi dévoilé un imaginaire plus fondamental que le simple fruit de mon imagination et nous découvrons en lui un mode de présence spécifique des choses mêmes : la présence flottante. La manière dont nous concevons le réel est alors bouleversée. C’est la présence et l’être même de tout être qui exigent une redéfinition afin d’intégrer une dimension d’ubiquité et de diffraction sensible. Ainsi Husserl invite à se méfier du prétendu caractère implacable de la réalité et refuse de l’hypostasier en soi. Il entend révéler la dimension cachée, transcendantale, de notre monde, mais montre également que ces profondeurs se définissent comme le « royaume des Mères » : en elles règnent les esquisses, les analogies, les fantômes et le « flottement entre être et non être ». Dès lors, si l’imaginaire est une dimension du réel, comment vivre dans ce monde ambigu ? Ne sommes-nous pas responsables de ces êtres inachevés sollicitant nos reprises créatrices ? Comment parvenir à la maîtrise rationnelle d’un sens sensible, fluent, esquissé et miroitant ? L’on peut ainsi dévoiler un lien essentiel entre la philosophie husserlienne de l’imaginaire et sa réflexion sur la crise moderne.
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